top of page

Portrait

« Durant trois ans, j'ai étudié l'anatomie du cheval »

Petite, vous adoriez déjà la compagnie des chevaux…
J’ai commencé à monter un cheval à l’âge de 10 ans. Ma mère, une amoureuse des animaux, m’a fait le plus beau des cadeaux pour mes 13 ans : elle m’a offert un cheval, un jeune trotteur de 2 ans. J’étais la plus heureuse du monde !

Puis, votre cheval tombe malade…
Les vétérinaires avaient diagnostiqué un cancer des sinus. Mon cheval avait du mal à respirer. Pour soulager sa douleur, j’ai fait appel à un ostéopathe qui l’a finalement guéri. J’ai su, ce jour là, que j’exercerais moi aussi ce métier.

Après votre bac S, vous intégrez donc l’European School of Animal Osteopathy (ESAO), à Brighton…
La profession d’ostéopathe équin n’est pas reconnue officiellement en France, contrairement au Royaume-Uni. J’y ai donc en effet suivi le cursus universitaire de l’ESAO qui délivre une licence d’ostéopathie animalière. Une deuxième école s’est d’ailleurs ouverte en Suisse, aux Haras Nationaux d’Avenches. Durant ces trois ans, j’ai ainsi étudié l’anatomie du cheval, ses mouvements et les pathologies dont il pouvait souffrir. Après avoir obtenu mon diplôme, je me suis mise à mon compte, à 22 ans.

Pour quelles pathologies fait-on appel à vous ?
Je suis appelée par des propriétaires ou des clubs, en Rhône-Alpes ou en région parisienne, pour soigner généralement des chevaux qui boitent, qui repoussent le mors ou essaient de mordre lorsqu’on tente de les seller, qui refusent d’être montés ou pansés… On peut aussi me solliciter pour des douleurs vertébrales. Le traitement ostéopathique ne remplace pas les soins vétérinaires mais agit en complément. L'ostéopathie équine est appliquée aux petits comme aux grands animaux. Les chevaux sont, avec les chiens, les animaux sur lesquels les techniques ostéopathiques sont majoritairement employées.

Vous soignez aussi des chiens ?
Je suis en effet également ostéopathe canin. J’interviens lors de blocages vertébraux, de boiterie chronique ou aiguë, en cas de displasie de la hanche…

Comment soulagez-vous la douleur de ces animaux ?
Je réalise des palpations afin de détecter toute anomalie, telles qu'une déformation, une fonte musculaire ou une zone de chaleur. Ma main est mon outil de travail pour redonner la fonctionnalité initiale au corps, en n’utilisant ni appareil ni injection.

Vous souvenez-vous d’une intervention particulièrement délicate ?
C’était il y a quatre ans, une propriétaire m’a appelé pour soulager son cheval qui avait une paralysie faciale droite diagnostiquée par le vétérinaire. Il faut savoir que la paralysie faciale est très rare chez le cheval. L’animal présentait un défaut de sécrétion lacrymale. Son œil droit était à demi clos et de plus en plus sec. Son oreille droite et le côté droit de sa bouche pendaient et manquaient de tonicité. Il avait des difficultés à mâcher. Je lui ai pratiqué plusieurs séances d’ostéopathie crânienne. Quinze jours plus tard, nous contactons le vétérinaire qui, après examen, constate que la paralysie faciale a bien récupéré et que le cheval a retrouvé entièrement ses facultés.

Quelles qualités faut-il avoir pour exercer votre métier ?
Il faut bien sûr être à l’écoute de l’animal mais aussi de son propriétaire, avoir un sens du toucher et une habileté manuelle. Cette profession requiert également un calme olympien. Il est impératif que l’animal se sente en confiance.

Gabrielle Philippon, maréchal-ferrant

 

 

 

 

null

 

 

 

Gabrielle Philippon vient de s'installer comme maréchal-ferrant itinérant. Toute petite déjà, elle avait la passion des chevaux. À 18 ans, elle s'est offert un cheval. Après une année de travail en Alsace, elle a suivi des cours dans un établissement qui forme les maréchaux-ferrants, à Saint-Hilaire-du-Harcouët, dans la Manche. Cours pratiques sur la forge et le ferrage et cours théoriques d'hippologie lui ont permis d'obtenir le diplôme de maréchal-ferrant.

Itinérante

À présent, Gabrielle Philippon compte oeuvrer dans le Finistère et particulièrement en Presqu'île, comme maréchal-ferrant itinérant. Elle possède un véhicule tout équipé (forge, enclume...) et est à la disposition de tous les propriétaires d'équidés.

 

 

Moniteur d'équitation

 

Moniteur d'équitation (Visuel)

 

Le moniteur d’équitation est un éducateur sportif diplômé des activités équestres. Il assure l’enseignement de base du sport équestre et de tout ce qui est indispensable à sa pratique : préparation de la monture, pose de la selle, des harnais, utilisation des éperons, des rênes, du mors, de l’étrille après la monte.

Le moniteur d'équitation fournit également l’information nécessaire concernant l’équipement adéquat : bottes, culotte de cheval, bombe et jugulaire pour la protection de la tête.

Il adapte son enseignement en fonction des cavaliers qu’il prend en charge, débutants ou confirmés.

Il commence par rassurer les débutants et leur apprend la mise en selle, les attitudes corporelles, la relation gestuelle avec l’animal pour le faire avancer, changer de direction, s’arrêter… Puis, au fil des leçons (“reprises”), il fait progresser dans la maîtrise de l’animal en situation de trot, de galop…

Le moniteur d'équitation a donc l’enseignement comme activité principale, mais, en fonction de l’importance du personnel du centre équestre, il peut aussi être chargé de l'entretien, de la gestion, de l'accueil du public, voire de la communication.

Le moniteur d'équitation travaille presque toujours en plein air, sauf dans certains manèges couverts. Ses horaires sont variables, notamment en fonction de la saison, et peuvent être extensibles.

Un moniteur d'équitation peut être agent territorial, salarié d'un établissement hippique ou travailler à son compte.

Palefrenier-soigneur

Vous assurez les soins nécessaires à la conduite de l'élevage équin en vue de garantir l'état physique, de santé et de bien-être des chevaux.

Vous assurez quotidiennement le nettoyage des écuries et les soins aux chevaux de sport et d'élevage : litière, nourriture, pansage et soins vétérinaires élémentaires.
 
Vous veillez à l'état de santé des animaux et intervenez en cas d'urgence.
 
Vous entretenez le matériel (selles, harnais).
 
Le soigneur peut devenir cavalier - soigneur. Il participe alors au débourrage des chevaux. Après plusieurs années d'expérience professionnelle, il peut accéder à l'emploi de soigneur responsable d'écurie.
 

 

bottom of page